Expérience d’une grande richesse humaine avec les détenues (que des femmes) de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne, le cycle a commencé par un atelier d’écriture, s’en est suivie une deuxième phase consacrée aux restitutions des autoportraits ainsi qu’un un débat sur l’identité. Le 3e jour Sylvain Machac a joué Taha devant ce groupe avec beaucoup d’émotion, le texte, et notamment les thématiques des bombardements, de l’exil, et des rapports que Taha entretient avec sa famille résonnait particulièrement avec le parcours de vie de certaines femmes de l’auditoire. Nous avons tenté d’apporter un peu d’évasion à ces femmes aux destins hors du commun.